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L'attente


Leonard Cohen, au Musée d'art contemporain de Montréal. L'expo : Une brèche en toute chose/A Crack in Everything. Le titre de l'expo fait référence à deux vers tirés d'Anthem :

"There is a crack in everything (there is a crack in everything)

That's how the light gets in"

Ce sont peut-être les vers les plus célèbres de Leonard Cohen. Ils sont souvent cités, repris. Je les ai même trouvés sur la vitrine d'un magasin de LX Factory, à Lisbonne, à l'été 2017.

There is a crack in everything

L'exposition consacrée à Cohen est particulièrement riche en images et en musiques -- celles de Cohen, par Cohen ou par d'autres. Dans une des salles, on peut même voir et entendre cet oiseau qui chante sur un fil, comme dans Bird on a Wire. Dans une autre des salles, on nous propose des relectures inédites de certaines des chansons de Cohen : À l'écoute de Leonard. C'est peut-être la salle la plus intéressante de l'exposition ; à tout le moins, elle nous donne à entendre un Cohen intemporel, les nouveaux enregistrements installent Cohen dans la durée.

La salle est sombre ; il y a foule. C'est Douglas Dare, un musicien britannique, qui chante Dance Me to the End of Love. Un homme écoute, attentif, cette magnifique interprétation, appuyé sur un mur, pendant que sa compagne l'attend, assise quelque part. La lumière orange transforme l'expérience sonore : nous sommes enveloppés d'une chaude lumière, qui donne tout son sens à cette nouvelle interprétation d'une chanson qui résiste au temps.

L'attente

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